12.6.13

Mark Maggiori - Le Saint Evénement




L'oeuvre de Mark Maggiori étant bien trop vaste, pour pouvoir tout vous présenter, nous resterons autour du thème " LE SAINT EVENEMENT " où la question est posée " Que se passerait il si Jésus vivait avec nous ? "

Rien de mieux que ce thème fort, pour ce donner un aperçu de son travail pour ce thème au niveau de la peinture.
Mark Maggiori signe là une belle série de peintures, aussi forte et intense que la question peut être enfantine.

Lors de la vérification de l'art de Mark Maggiori , il vous prend par surprise d'entendre qu'il est français parce que son travail se sent tellement américain, si énervé, que brutalement honnête.




The work of Mark Maggiori being too large to be able to show you all, we will remain on the theme "THE HOLY EVENT" where the question is asked "What would happen if Jesus lived with us?"

Nothing better than this strong theme, in an overview of his work to this theme at the painting.
Mark Maggiori then sign a beautiful series of paintings, as strong and intense that the issue can be childish.

When checking the art of Mark Maggiori, it takes you by surprise to hear that he is French because his work feels so American, so angry, that brutally honest.




En prenant pour thème de ses dernières peintures la figure du Christ ressuscité, Mark Maggiori n’a pas seulement donné à son œuvre un objet à la hauteur de son talent, mais il a su renouveler, d’une manière singulière et profonde, l’idée que nous pouvions nous faire de son retour parmi les hommes.

Alliant l’humour au sérieux véritable, ses images nous glissent au cœur d’une Amérique à la fois pieuse et blasphématoire et comme toute entière plongée dans l’obscurité de ses contradictions. Et si le retour glorieux du Christ, à l’instar de ce que Dostoïevski pouvait en dire dans son livre « Le grand inquisiteur », ne signifiait pas la fin des temps, mais le simple constat de son échec - et la trahison de sa parole ?




Taking the theme of his last paintings the figure of the Risen Christ, Mark Maggiori not only gave his work an object up to his talent, but he was able to renew, a unique and profound way, the idea that we could make his return among men.

Combining humor in real earnest, images slide us into the heart of America both pious and blasphemous and as a whole in darkness its contradictions. And if the glorious return of Christ, like that Dostoyevsky could tell in his book "The Grand Inquisitor," did not mean the end of time, but the simple fact of its failure - and the betrayal of his word ?



The Passion









Ce tableau à l’érotisme sidérant nous montrant les ébats passionnés d’un couple consommant avec avidité le fruit de leur amour. Portant sur leur union charnelle un regard tendre et bienveillant, un Christ néo-grunge vêtu de blanc, semble bénir par ses prières la qualité de leur jouissance.

L’ombre de ses mains, les surplombant, dessine au-dessus de leur deux corps en pleine extase, la forme d’un sexe en érection.

Entre ce Christ et ces amants, l’entente semble parfaite. Et pourtant, tout en consacrant par son geste leur union, le reste de sa figure, d’un hiératisme menaçant, fait planer sur cette peinture comme un sentiment d’angoisse et de déréliction. Et si leur passion n’était que passagère – et leur union, un leurre ?


This chart shows us the astonishing erotic passionate lovemaking a couple greedily consuming the fruit of their love. On their carnal union tender and watchful eye, a neo-grunge Christ dressed in white, seems blessed by his prayers quality enjoyment.

The shadow of his hands, overlooking draws over their two bodies in ecstasy, as an erect penis.

Between the Christ and the lovers, the agreement seems perfect. And yet, while devoting his gesture by their union, the rest of his face, a hieratic threatening poses to paint this as a feeling of anguish and dereliction. And if their passion was only temporary - and their union, a decoy?







violence and hatred










A l’expression de la passion qui caractérisait la première scène, Mark Maggiori a substitué, dans le deuxième tableau de sa série, son exacte contraire : la violence et la haine ; suivant ainsi l’enseignement de Sigmund Freud qui, le premier, souligna la parenté dangereuse de ces deux sentiments.

Inversant ainsi les polarités qui unissaient pour le meilleur la femme et son partenaire, c’est maintenant au tour de l’homme d’être le maître et d’exprimer l’agressivité latente qui gisait dans son premier abandon.

Un homme bat sa femme. Le Christ regarde ailleurs. Voici révélée l’inavouable vérité sur laquelle reposait leur union : quand l’amour qui rapproche deux êtres n’est pas un amour sincère, il court le risque de n’être qu’une illusion n’ayant pour fondement que le narcissisme des deux amants.



In the expression of passion that characterized the first scene, Mark Maggiori substituted in the second table of the series, its exact opposite: violence and hatred, and following the teachings of Sigmund Freud who first, emphasized the dangerous relationship between these two feelings.

Reversing the polarity that united for the better the woman and her partner, it is now the turn of the man to be the master and express latent aggression lying in his first retirement.

A man beats his wife. Christ looks away. Here is revealed the shameful truth that lay their union: when the love that brings two people is not a sincere love, he runs the risk of being an illusion having no foundation that the narcissism of two lovers.






loneliness










Les cheveux longs et la barbe mal taillée, ce n’est plus un Christ rayonnant qu’a peint Mark Maggiori dans le dernier tableau de sa série « The blessed event ».

Ayant troqué ses habits blancs pour des vêtements plus sobres, ce n’est plus qu’un homme comme les autres; un homme contemplant avec tristesse les conséquences du drame conjugal auquel nous venons d’assister.

De l’union charnelle des deux amants – union bien trop vite oubliée par l’homme dans sa colère – sa femme en porte maintenant le fruit : un enfant.

Mais de cet heureux évènement qui aurait pu faire de leur couple une famille, il ne reste, malheureusement, que le désespoir d’une mère noyant sa solitude dans l’alcoolisme et la fumée de sa cigarette, laissant l'empreinte de son malaise à son futur enfant.

Nous remarquerons que pour la première fois Jésus ose regardait la jeune femme, comme si il essayait d'accepter la réalité à laquelle son regard sais toujours détourné.




Long hair and beard badly cut, it is not a radiant Christ What Mark Maggiori painted in the last picture of his series "The blessed event."

Having swapped his white clothes for more sober clothes, this is not a man like other men, a man sadly contemplating the consequences of marital drama which we have just witnessed.

The carnal union of the two lovers - union too quickly forgotten by man in his anger - his wife now bears fruit: a child.

But this happy event that could make their marriage a family, there is, unfortunately, the despair of a mother drowning her loneliness in alcoholism.

We notice that for the first time Jesus dares looked the young woman, as if he was trying to accept the reality that her eyes always know diverted.





Ainsi donc, va la vie de l’amour qui, telle une illusion d’acoustique, rapproche pour un temps des êtres que tout oppose.

Parfois pour le meilleur, mais bien souvent pour le pire, l’amour n’existe que pour apprendre aux hommes ce qui se cache de vérité dans cette parole du Christ : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »



So goes the life of love, as an acoustic illusion, close for a time things are total opposites.

Sometimes for the better, but often for the worse, love exists only to teach men what lies truth in the words of Christ: "Thou shalt love thy neighbor as thyself. "

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